D’ores et déjà, je vous adresse mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2021 qui commence.
Nous espérons tous retrouver un mode de vie normal après une année 2020 qui nous a tous bousculés de bien des manières.
Pour l’étude de Maître Gaëlle ESPOSITO, Huissier de Justice à Trévoux, deux nouvelles aventures démarrent !
Nouvelle qualification n°1: Commissaire de Justice
Tout d’abord, j’ai profité de la période du premier confinement pour suivre une formation passerelle vers mon futur métier de Commissaire de Justice.
J’ai obtenu le certificat de qualification à cette profession, qui verra les Huissiers de Justice et les Commissaires-Priseurs judiciaires fusionner.
Nouvelle activité: La Médiation!
Par ailleurs et surtout, j’ai également suivi une formation qualifiante pour exercer la profession de médiateur.
La médiation, c’est quoi ?
La médiation, c’est un processus structuré par lequel deux ou plusieurs parties tentent de parvenir à un accord en vue de la résolution amiable de leurs différends, avec l’aide d’un médiateur.
Le médiateur est un tiers neutre, indépendant, impartial et spécifiquement formé pour assister les parties en vue de parvenir à un accord.
Grâce à son intervention, les parties qui s’opposent peuvent parvenir à une solution conforme à leurs intérêts respectifs et ainsi mettre fin au litige qui les oppose.
Ainsi, la médiation permet d’aboutir à une solution à court délai, avec un coût maîtrisé et en faisant des parties les acteurs de la résolution de leurs litiges. Le résultat en est d’autant mieux accepté. En effet, elle met en œuvre des techniques qui amènent les parties à trouver elles-mêmes la solution de leur litige.
La médiation, pourquoi faire ?
La réforme de la justice entrée en vigueur au 01/01/2020 a rendu les modes alternatifs de règlement des différends obligatoires dans de nombreux litiges. Notamment, sont concernées toutes les procédures dont le montant est inférieur à 4000 euros.
Les modes alternatifs de règlement des litiges s’articulent essentiellement pour les particuliers entre la conciliation et la médiation.
Ces deux pratiques sont à la fois proches et très éloignées.
L’intérêt le plus évident de la conciliation est qu’elle est gratuite.
Cependant, cet intérêt a son revers immédiat : les délais pour obtenir l’aboutissement d’une procédure de conciliation sont très longs.
Or, le temps c’est de l’argent ! Un litige qui s’éternise, c’est une perte d’argent sèche, ne serait-ce que par le temps perdu en procédure, sans compter les autres contraintes techniques.
Par exemple, si le litige concerne un chantier, celui-ci est à l’arrêt dans l’attente de la résolution dudit litige. Cela peut générer le versement de lourdes indemnités de retard.
De plus, le conciliateur va tenter d’imposer une solution aux parties en présence, en fonction de ses connaissances juridiques et techniques.
La médiation présente, elle, le double intérêt d’être rapide, et d’offrir aux parties la possibilité de trouver par elles-mêmes une solution à leur différend, en les aidant simplement à rétablir le dialogue.
Cette solution sera donc mieux acceptée, et mieux respectée.